Forme précoce du syndrome de Wilkie: complication rare de la chirurgie pour scoliose à propos d’un cas et revue de la littérature

Autor: Alpha Omar Toure, Pape Alassane Leye, Mamadou Mour Traoré, Oumar Kane, Mamadou Diawo Bah, M Daffe, C.V.A. Kinkpé, Pape Ibrahima Ndiaye
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: The Pan African Medical Journal
The Pan African Medical Journal, Vol 25, Iss 90 (2016)
ISSN: 1937-8688
Popis: Le syndrome de la pince aorto-mésentérique est une complication rare pouvant survenir après une correction chirurgicale de scoliose. Les phénomènes de traction verticale de l’artère mésentérique et le rétrécissement de l’angle aorto-mésentérique lors de la correction sont à l’origine de ce syndrome par compression du troisième duodénum. Nous rapportons ici l’observation d’un cas précoce de syndrome de la pince aorto-mésentérique secondaire à une correction chirurgicale d’une scoliose idiopathique chez une fille. Une jeune fille opérée d’une arthrodèse vertébrale postérieure pour une scoliose idiopathique avait présenté au troisième jour postopératoire des vomissements incoercibles avec arrêt des matières et des gaz. Le scanner abdominal réalisé en urgence avait permis le diagnostic d’un syndrome de l’artère mésentérique supérieure. La prise en charge consistait à une mise au repos du tube digestif associé à une nutrition parentérale précoce et une correction des déséquilibres hydroélectrolytiques. Devant l’absence d’amélioration clinique, l’indication opératoire fut posée. L’évolution a été favorable avec des suites opératoires simples et une reprise alimentaire orale à quatrième jour, une sortie à domicile au septième jour postopératoire.Les facteurs favorisants sont les sujets jeunes, de morphotype longiligne avec un faible IMC inférieur à 18.Les signes scannographiques sont une dilatation gastrique importante avec un arrêt net au niveau de 3ème duodénum. La prise en charge est multidisciplinaire étant médicale d’abord et chirurgicale en cas d’échec. Une meilleure connaissance des facteurs prédictifs d’échec du traitement médical permettrait de réduire la durée de séjour hospitalier.
Databáze: OpenAIRE