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In previous work, we designed, implemented and analyzed a teacher-training scenario based on role-play, which immerses preservice teachers into a situation involving a primary school teacher helping a pupil with some mathematical task (Lajoie et al., 2019). We highlighted some potential offered to the teacher trainer to bring out, in preservice teachers, mathematical, didactic and pedagogical knowledge but we came to the conclusion that making the most of this potential involved demanding work on the part of the teacher trainer. In this paper, we investigate this dimension within the activity theory field, more precisely the way a teacher trainer who did not participate in the design of the scenario implements it, in particular the way she manages the collective discussion phases. Dans un travail précédent, nous avions conçu, mis en œuvre et analysé un scénario de formation basé sur le dispositif du Jeu de Rôles, qui plonge les futurs professeurs des écoles dans une situation d’aide à un élève (Lajoie et al., 2019). Nous avions fait ressortir des potentialités offertes au formateur pour faire émerger, chez de futurs enseignants, des connaissances d’ordre mathématique, didactique et pédagogique mais nécessitant un travail exigeant de la part du formateur. C’est cette dimension que nous interrogeons dans ce texte, en nous plaçant dans le cadre de la théorie de l’activité, plus précisément la manière selon laquelle une formatrice qui n’a pas participé à la conception du scénario le met en œuvre, notamment la manière dont elle gère les phases de discussion collective. |
