Science, identity and the law: Intersecting conceptualization and operationalization of race and ethnicity
Autor: | L. Pap, Andras, Kovacs Szitkay, Eszter |
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Rok vydání: | 2023 |
Předmět: |
empreintes faciales
fethno-racial data generation phénotypage de l’ADN voice recognition proxy [SHS]Humanities and Social Sciences réinscription [SHS.DROIT]Humanities and Social Sciences/Law passing programmes de naturalisation et de diaspora apprentissage machine anticipatory law enforcement race reconnaissance de la voix commercial genetic genealogy DNA phenotyping faceprints [SDV.GEN]Life Sciences [q-bio]/Genetics race conscious medicine naturalization and Diaspora-programs politique d’identité médecine consciente de la race génération de données fethno-raciales identity politics procuration machine learning reinscription passage généalogie génétique commerciale application anticipée de la loi |
Zdroj: | Sociétés plurielles. |
ISSN: | 2557-9959 |
DOI: | 10.46298/societes-plurielles.2023.11295 |
Popis: | Pour une publication sur Épisiciences. The comparative legal scholar authors, working a broad project mapping how law conceptualizes and operationalizes race, ethnicity and nationality, provide an assessment of the triadic relationship between law, identity (making and claims recognition) and science. The project focuses on race and ethnicity, excluding the discussion of gender identity, but the latter is used as a point of reference to demonstrate the transformative changes in the past years in how the meaning of the terms of identity are assigned and conceptualized in social sciences and humanities, and to a certain degree in politics and law. Yet, there is a debilitating lack of linguistic and conceptual resources, cultural tools, and a solid and proper vocabulary for thinking about racial identity, which is particularly stark in the field of law, especially international law, which habitually operates with the concepts of race, ethnicity, and nationality when setting forth standards for the recognition of collective rights or protection from discrimination, establishing criteria for asylum, labeling actions as genocide, or requiring a “genuine link” in citizenship law, without actually providing definitions for these groups or of membership criteria within these legal constructs. The paper provides an overview of the obstacles, challenges and controversies in the legal institutionalization. In technical terms, the operationalization of ethnic/racial/national group affiliation can follow several options: self-identification; authority given to elected or appointed members (representatives) of the group (leaving aside legitimacy-, or ontological questions regarding the authenticity or genuineness of these actors); classification by outsiders, through the perception of the majority; or by outsiders but using “objective” criteria, such as names, residence, et cetera. The paper also provides an assessment of how “objective” criteria, data and constructions provided by science translate into the legal discourse. Case studies will be used from anthropological/historical “scientific knowledge,” and the operationalization of (performative) whiteness and otherness in the US, to contemporary examples of requiring DNA-heritage certificates in naturalization and Diaspora-programs (for example for birthright schemes in Israel); race-focused forensic datasets; and race-based medicine and reproductive technologies – where the methodology and conceptualization of “scientific race” is analyzed in a comparative and critical framework. Les auteurs, juristes comparatistes, travaillant sur un vaste projet qui cartographie la manière dont le droit conceptualise et opérationnalise la race, l’ethnicité et la nationalité, fournissent une évaluation de la relation triadique entre le droit, l’identité (la reconnaissance de l’identité et des revendications) et la science. Le projet se concentre sur la race et l’ethnicité, excluant la discussion de l’identité de genre, mais cette dernière est utilisée comme point de référence pour démontrer les changements transformateurs de ces dernières années dans la façon dont la signification des termes d’identité est assignée et conceptualisée dans les sciences sociales et humaines, et dans une certaine mesure dans la politique et le droit. Pourtant, il existe un manque débilitant de ressources linguistiques et conceptuelles, d’outils culturels et d’un vocabulaire solide et approprié pour réfléchir à l’identité raciale, ce qui est particulièrement flagrant dans le domaine du droit, notamment le droit international, qui utilise habituellement les concepts de race, d’ethnicité et de nationalité lorsqu’il établit des normes pour la reconnaissance des droits collectifs ou la protection contre la discrimination, qu’il établit des critères pour l’asile, qu’il qualifie des actions de génocide ou qu’il exige un « lien authentique » dans le droit de la citoyenneté, sans réellement fournir de définitions pour ces groupes ou de critères d’adhésion dans ces constructions juridiques. L’article donne un aperçu des obstacles, des défis et des controverses liés à l’institutionnalisation juridique. En termes techniques, l’opérationnalisation de l’affiliation à un groupe ethnique/racial/national peut suivre plusieurs options : auto-identification ; autorité donnée aux membres (représentants) élus ou nommés du groupe (en laissant de côté les questions de légitimité ou ontologiques concernant l’authenticité ou l’authenticité de ces acteurs) ; classification par des personnes extérieures, à travers la perception de la majorité ; ou par des personnes extérieures mais en utilisant des critères « objectifs », tels que les noms, la résidence, etc. L’article fournit également une évaluation de la manière dont les critères, données et constructions « objectifs » fournis par la science se traduisent dans le discours juridique. Des études de cas seront utilisées, allant de la « connaissance scientifique » anthropologique/historique et de l’opérationnalisation de la blancheur (performative) et de l’altérité aux États-Unis, à des exemples contemporains d’exigence de certificats d’héritage ADN dans les programmes de naturalisation et de diaspora (par exemple pour les programmes de droit de naissance en Israël) ; des ensembles de données médico-légales axées sur la race ; et de la médecine et des technologies de reproduction fondées sur la race – où la méthodologie et la conceptualisation de la « race scientifique » sont analysées dans un cadre comparatif et critique. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |