Autor: |
J. Bontemps, J. Dauvergne, P.-J. Mahé, H. Lentz, C. Arnaud, C. Fadil, S. Lecuyer, M. Ronceray, G. Sauvaget, V. Croizard, V. Bourdon |
Rok vydání: |
2018 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Médecine Intensive Réanimation. 27:273-278 |
ISSN: |
2496-6142 |
Popis: |
Toute action réalisée en dehors du décret de compétences infirmières du 29 juillet 2004 (Code de la santé publique) est à considérer comme un dépassement de tâches (DDT). Dans une première enquête réalisée en 2016 dans les services de réanimation du groupe AtlanRéa (association de recherche clinique en réanimation du Grand Ouest), 94 % des infirmiers interrogés admettaient au moins un DDT par jour. Nous avons approfondi cette problématique fréquente et source d’inquiétude de la part des paramédicaux. L’enquête s’est déroulée sur la journée du 7 mars 2017. 64 % des répondants ont déclaré faire des DDT, 23 % plus de 5 par jour. Le DDT concerne la modification de la FiO2dans 52 % des cas, les bolus de sédation 47 %, la modification du mode ventilatoire 41 %. Les raisons du DDT sont : le confort du patient à 71 %, par habitude de service à 63 %. Il y a une différence de DTT CHU/CHG,p= 0,019. Le sentiment d’engendrer un risque pour le patient est de 64 %, pour le soignant de 89 %. Les solutions privilégiées pour diminuer le DDT sont la création d’une spécialité à 75 % et la mise à jour du décret à 54 %. Le DDT en réanimation n’a a priori jamais fait l’objet d’étude. Nous rapportons pour la première fois des données sur le DDT à l’échelle nationale. La motivation principale du DDT est le confort du patient. Il y a une demande de changement avec la création d’une spécialité d’infirmier diplômé d’État (IDE) ou la modification du décret de compétences. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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