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RESUME En France il y a 2,7 millions de diabetiques de type II, majoritairement pris en charge par un medecin generaliste. Les complications podologiques sont frequentes et le nombre d’amputations est de 9 000 par an, dont la moitie pourrait etre evitees par une amelioration de l’education sanitaire et du depistage. Ce depistage des pieds a sur-risque repose sur l’utilisation du monofilament et du diapason gradue, et le calcul de l’index de pression systolique a l’aider d’un doppler de poche. Une enquete de pratiques effectuee par auto-questionnaire aupres de generalistes francilien a montre que si 78 % d’entre eux possedaient un monofilament, 39 %seulement un diapason gradue et 19 % un doppler de poche. 75 medecins declarent palper les pouls. 16 % estiment que leurs patients examinent leurs pieds une fois par semaine. La possession d’un monofilament est plus elevee que dans d’autres etudes en medecine generale en France. Toutefois notre echantillon non aleatoire de medecins generalistes declare posseder un monofilament mais ne renseigne pas sur son taux d’utilisation. C’est a la fois un biais de reponse et c’est aussi inherent aux enquetes declaratives de pratiques. Le taux estime d’auto surveillance des pieds par les patients est de 16 %. Cela traduit soit un defaut d’education sanitaire soit une mauvaise compliance. Pourquoi existe-t-il un ecart entre les recommandations et la pratique medicale ? on peut penser, entre autres, que l’aspect chronophage de l’education sanitaire et la realisation d’actes techniques serait en cause. Doit-on envisager une cotation specifique pour la valeur de ces actes techniques ? faut-il encourager une delegation des tâches a des auxiliaires medicaux, doit-on favoriser les programmes d’education therapeutique des patients ? |