Autor: |
Ea Ba, Maodo Ndiaye, A.S. Sow, M.A. Ndiaye Sow, A.M. Wane, P.A. Ndiaye, M.E. Demedeiros, A. Wade, P.A. Ndoye Roth, A.M. Ka |
Rok vydání: |
2008 |
Předmět: |
|
Zdroj: |
Journal Français d'Ophtalmologie. 31:145 |
ISSN: |
0181-5512 |
DOI: |
10.1016/s0181-5512(08)71040-4 |
Popis: |
But Connue depuis le XIXe siecle, la maladie de Eales est decrite comme une retinopathie d’origine ischemique. Son etiologie est inconnue, plusieurs facteurs ont ete evoques. Sa prevalence est plus elevee en Asie. Objectifs et Methodes Rapporter un cas de maladie de Eales. Proposer une conduite diagnostique devant une periphlebite retinienne du sujet jeune melanoderme. Observation Un jeune homme de 27 ans consulte pour une baisse progressive de l’acuite visuelle et une diplopie monoculaire a l’œil gauche. A l’examen, on note a cet œil des travers fibreux du vitre, en regard de la macula, des periphlebites et des territoires ischemiques a la peripherie retinienne. Le bilan biologique revela une intradermoreaction tuberculinique positive a 27 mm et une leuconeutropenie. Il a beneficie d’une panphotocoagulation retinienne au LASER a argon et d’un traitement antituberculeux. Une amelioration de l’acuite visuelle fut obtenue. Discussion La maladie de Eales est une entite clinique qui s’associe souvent a la tuberculose. La recrudescence de cette derniere nous oblige a reconsiderer les etiologies des proliferations vitreo-retiniennes associees a des periphlebites peripheriques chez le sujet jeune melanoderme. Le traitement symptomatique que nous avons adopte, associant une photocoagulation des lesions ischemiques retiniennes, un traitement specifique antibacillaire et la corticotherapie, a stabilise les lesions. Conclusion Le diagnostic de la maladie de Eales est un diagnostic d’elimination. Cependant, la corticotherapie doit etre prudente, ne precedant pas le traitement antibacillaire. Une collaboration multidisciplinaire est necessaire pour elaborer un arbre decisionnel. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
|