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Resume Ameliorer l’efficience des traitements antidiabetiques devrait avoir pour objectif de reduire l’hyperglycemie ambiante, le poids corporel et la variabilite glycemique, de limiter le risque d’hypoglycemie, de preserver la qualite de vie et la satisfaction du patient, et de limiter les couts des traitements. Nous rapportons et analysons la situation d’une femme de 65 ans qui, apres 20 ans de diabete, et une escalade des antidiabetiques oraux, a necessite une mise a l’insuline. Par la suite, il a ete necessaire d’instaurer une bitherapie injectable associant une insuline basale et un agoniste du recepteur du glucagon-like peptide-1 (AR-GLP1) pour faire face a une prise de poids et a des valeurs glycemiques tres au-dessus des objectifs. Les differentes options sont discutees, selon le nombre d’injections necessaires, les couts journaliers, et, bien sur, les donnees des grandes etudes portant a la fois sur les differentes insulines lentes et les AR-GLP1 disponibles en France. Selon nous, dans l’etat actuel des donnees et des choix de la patiente, la strategie dulaglutide-glargine (U100, ou U300) semble presenter deux avantages : permettre une meilleure qualite de vie en reduisant le fardeau des injections, tout en assurant une efficacite et une securite de traitement identiques sur la base des couts des differentes options actuellement proposees en France. La decision finale devrait tenir compte des priorites du patient. |