Autor: |
Jeannot Schmidt, Raymond Hermet, Olivia Boespflug, Thomas Crepeau |
Rok vydání: |
2005 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Médecine Palliative : Soins de Support - Accompagnement - Éthique. 4:165-171 |
ISSN: |
1636-6522 |
DOI: |
10.1016/s1636-6522(05)81592-2 |
Popis: |
Resume Jusqu’a une periode recente, l’absence de reference a la mort au cours des etudes medicales contrastait avec la rencontre de celle-ci des les premiers mois de stage hospitalier. Nous nous sommes interroges sur la place de la mort dans la relation entre le medecin et le malade en fin de vie. Un rappel historique de l’evolution des attitudes de l’homme devant la mort decrit une mort d’abord familiere et apprivoisee puis progressivement repoussee jusqu’a l’actuelle mort interdite, tabou. Une etude menee aux urgences du CHU de Clermont-Ferrand sur 181 patients decedes dans les 72 heures suivant leur admission a identifie 19 patients cancereux en fin de vie se presentant pour un motif en relation directe avec leur maladie. Ce constat nous a conduit a interroger des medecins sur la place de la mort dans leur relation avec leurs malades en fin de vie. Cinq cent soixante-seize questionnaires ont ete envoyes avec un taux de reponse global de 70 %. Il apparait que les medecins ne sont pas suffisamment formes aux soins palliatifs et qu’ils sont souvent en difficulte avec ces malades ; ils sont nombreux a souhaiter une formation. L’introduction recente d’enseignements sur les soins palliatifs au cours des etudes medicales est un premier pas. La prise de conscience, par la societe en general et les medecins en particulier, de la realite de la mort en est le corollaire indispensable pour avancer vers plus de serenite sur le chemin de l’accompagnement. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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