Autor: |
A. Russo, E. Agard, J.-P. Blein, H. El Chehab, C. Lagenaite, G. Ract-Madoux, C. Dot |
Rok vydání: |
2014 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Journal Français d'Ophtalmologie. 37:629-634 |
ISSN: |
0181-5512 |
DOI: |
10.1016/j.jfo.2014.04.009 |
Popis: |
Resume But Rapporter 3 cas de patients consultant pour baisse de l’acuite visuelle apparue lors d’un trek en haute altitude. Observations Trois patients âges de 25 a 52 ans ont presente une baisse d’acuite visuelle au retour d’une ascension en haute altitude pour des sommets de plus de 6000 m. L’examen retrouvait des hemorragies retiniennes, toutes situees dans le pole posterieur, qui ont entierement regresse sans sequelles au bout de 2 mois. Discussion L’exposition a une hypoxie hypobare a haute altitude conduit a des mecanismes d’adaptation afin de maintenir une bonne oxygenation de la retine. Certaines personnes ont une reponse de regulation inadequate et developpent des signes de retinopathie de haute altitude (RHA) comprenant le plus souvent des hemorragies retiniennes, parfois intravitreennes, pouvant etre associees a un œdeme papillaire ou une occlusion veineuse retinienne. La physiopathologie de la RHA reste mal elucidee. Les facteurs de risque identifies sont l’altitude > 4000 m, la rapidite d’ascension et la sensibilite personnelle. L’association avec les autres manifestations de la maladie de haute altitude reste controversee. Conclusion La RHA est une pathologie sous-estimee, le plus souvent asymptomatique et spontanement regressive. Une autoregulation inadaptee en reponse au stress hypoxique hypobare de haute altitude semble etre a l’origine de la survenue de la RHA. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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