La peau-objet chez les Romains
Autor: | ROLLAND, Marie-Claire |
---|---|
Přispěvatelé: | Histoire et Critique des Arts (HCA - EA 1279), Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES) |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | La Peaulogie-Revue de sciences sociales et humaines sur les peaux La Peaulogie-Revue de sciences sociales et humaines sur les peaux, La Peaulogie 2018, Les peaux : entre trophées et reliques., pp.3-39 |
ISSN: | 2646-1064 |
Popis: | International audience; Chez les Romains, de la fin de la République aux débuts de l’époque impériale, le corps après la mort est destiné à disparaître, incinéré le plus souvent ou, à partir du IIIème siècle, également inhumé. Les pratiques qui visent à le conserver, et en particulier la peau, sous forme d’embaumement ou de tannage pour en faire des trophées ou des objets de culte, sont donc observées de l’extérieur par les auteurs latins de cette période. La peau-objet suscite alors une répulsion scandalisée lorsqu’elle provient d’un corps romain et est considérée comme sacrilège ; elle est étudiée avec étonnement et inquiétude quand il s’agit de rendre compte d’usages étrangers et contribue à définir ce qui caractérise un peuple barbare. Dans le mythe, elle disparaît purement et simplement, selon un processus d’assimilation à la culture romaine : la peau-objet ne saurait appartenir au monde romain. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |