(Bien?) s’alimenter en ultra-endurance. Pratiques et cultures alimentaires chez les ultra-trailers

Autor: Guillaume Routier, Eric Boutroy, Florian Lebreton, Julie Hallé, Johanne Pabion-Mouriès, Rochedy Romain
Přispěvatelé: Laboratoire sur les Vulnérabilités et l'Innovation dans le Sport (EA 7428) (L-VIS), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon, Sport et Environnement Social (SENS ), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Ultra Sports Science Foundation
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Symposium international francophone de recherche sur le plein air
Symposium international francophone de recherche sur le plein air, Oct 2019, Chicoutimi, Canada
HAL
Popis: International audience; En 2016, la France comptait environ 34,5 millions d’adeptes de sports de nature (Lefèvre & Routier, 2016). Parmi ces derniers nous comptabilisons environ 1 million de pratiquants de trail running. De ses versions courtes et ludiques à celles longues et difficiles, le trail running connaît aujourd’hui un engouement certain accompagné par le développement d’une offre de course fleurissante. Pourtant cette «massification» du trail et de l’ultra trail n’est pas sans poser de questions tant l’activité impose de contraintes, notamment physiologiques, aux coureurs. S’engager sur un ultra trail nécessite donc de connaitre suffisamment de paramètres (matériels, alimentaires, psychologiques, etc.) pour anticiper toutes défaillances. Ce processus de construction des connaissances en ultra-endurance doit être entendu tant du point de vue de la technique (foulée, matériel, etc.), de la préparation physique, de la qualité du sommeil (Hurdiel et al., 2015) et de l’alimentation (Lièvre et et al., 2018) aux différentes phases de course (avant, pendant et après) afin d’être finisher. Cette contribution, basée sur les premiers résultats (quantitatifs et qualitatifs) exploratoires récoltés en 2019, s’intéresse aux pratiques alimentaires des coureurs d’ultra-trail et à l’examen socio-culturel du processus de construction de leurs connaissances en la matière. Au-delà des pratiques, elle vise à appréhender les connaissances, habitudes, rituels, ou encore les goûts tout autant que les influences marketing et qui les sous-tendent afin d’appréhender les logiques des pratiques (connaissances et compétences) en tant que logique pratique; car «la pratique a une logique qui n’est pas [nécessairement]celle de la logique» (Bourdieu, 1994)
Databáze: OpenAIRE