Lieux des morts, lieux des vivants à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) du premier Moyen Âge à l’époque moderne

Autor: Abadie, Isabelle, Gentili, françois
Přispěvatelé: Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), ABADIE, Isabelle
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Tomber sur un os : quand les archéologues font parler les morts : [exposition, Louvres ARCHEA, 23 novembre-19 mai 2019]
Tomber sur un os : quand les archéologues font parler les morts : [exposition, Louvres ARCHEA, 23 novembre-19 mai 2019], ARCHEA, Archéologie en Pays de France, Roissy Pays de France; Milan : Silvana Editoriale, pp.101-111, 2018, 9788836640126
Popis: National audience; C’est pendant le premier Moyen Âge que les relations entre l’habitat, l’église et le cimetière vont s’établir pour aboutir au système paroissial à partirdes XIIe-XIIIe siècles. Les lieux réservés aux vivants et ceux réservés aux morts apparaissent ainsi indissociablement liés, contrairement à la période antique, où les nécropoles étaient installées hors les murs. Au regard des découvertes archéologiques, cette relation « lieux de vie-lieux des morts » est plus ou moins tardive et complexe selon les villes et villages. La commune de Villiers-le-Bel a fait l’objet de plusieurs interventions archéologiques anciennes et récentes. Bien que non-exhaustives (certains sites n’ont fait l’objet que de sondages très localisés), elles offrent ainsi l’opportunité de proposer une synthèse sur l’évolution de ces pôles d’occupation à l’échelle d’une commune, entre le VIIe et le XVIIIe siècle. Dans un premier temps, les lieux de vies sont abordés ; ils permettent de constater que des morts, hors du cimetière communautaire, y sont présents. Dans un second temps, un chapitre est dédié aux lieux attribués aux morts mais là encore, les vestiges attestent de liens réels entre les deux « communautés ».
Databáze: OpenAIRE