Les Moulins carolingiens (IX e - Xe siècles) d’Audun-le-Tiche (Moselle)

Autor: Rohmer, Pascal, Jaccottey, Luc, Mille, Pierre, Gluhak, Tatjana M.
Přispěvatelé: Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire Chrono-environnement - CNRS - UBFC (UMR 6249) (LCE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Luc Jaccottey et Gilles Rollier, Philippe Barral, Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2011
Předmět:
Zdroj: Archéologie des moulins hydrauliques, à traction animale et à vent des origines à l’époque médiévale et moderne en Europe et dans le monde méditerranéen
Archéologie des moulins hydrauliques, à traction animale et à vent des origines à l’époque médiévale et moderne en Europe et dans le monde méditerranéen, Luc Jaccottey et Gilles Rollier, Nov 2011, Lons-le-Saunier, France. p. 303 à 322
Popis: International audience; Du moulin d’Audun-le-Tiche, sans doute exclusivement construit en bois, ne subsistent que des éléments d’infrastructure, dont la conservation est due à un milieu hydromorphe et qui révèlent au moins deux états de construction. Au premier, daté par dendrochronologie de 840, appartiennent les fondations de la plate-forme. Ce moulin a pu fonctionner sans bief, car il était possible d’installer une roue au fil de l’eau en faisant l’économie de la construction d’un canal d’amenée. Le second état fait apparaître la construction d’un moulin avec bief munie d’une nouvelle roue, datée de 851 par dendrochronologie. La durée de vie d’une telle installation peut être estimée à 20 à 30 ans avec deux constructions successives, à en juger par les datations dendrochronologiques. La compréhension de l’organisation des structures n’est pas aisée car la fonction d’un nombre conséquent de pieux et de piquets n’a pu être déterminée. D’autre part, leur implantation ne reflète pas la réalité car certains d’entre eux ont disparu du fait de crues ou des remplois après l’abandon du site. La présence de fibres de chanvre et de lin, conjointe à celle d’un maillet de bois et à des aménagements de bassins montre que le teillage des fibres végétales constituait l’une des activités du moulin, sinon la principale. La seconde activité consistait en une meunerie classique de céréales, au moyen de meules en roches volcaniques importées des carrières de l’Eifel. Divers bois flottés, dont des pales et des aubes, attestent l’existence de plusieurs installations de meunerie plus tardives (seconde moitié du IXe-début Xe s.) situées en amont conformément à un schéma classique à l’époque carolingienne.
Databáze: OpenAIRE