L’art du portrait-esquisse dans la littérature postmoderne
Autor: | Murielle El Hajj |
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Přispěvatelé: | Lebanese University [Beirut] (LU), El Hajj, Murielle |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue Legs et Littérature Revue Legs et Littérature, LEGS Édition, 2018, pp.155-171 Murielle El Hajj |
Popis: | International audience; Le portrait, qu’il soit physique, psychologique ou moral, se redécouvre comme lieu de sensations et d’émotions et se reproduit dans le domaine de la fiction à travers le texte littéraire. Il a une fonction descriptive vu qu’il indique les caractéristiques physiques et psychologiques du personnage, et une autre fonction évocative dans un sens qu’il sert à évoquer l’allure du personnage et son dynamisme d’action, de comportement ou de pensée, ainsi que l’accord ou le désaccord intérieur de son psychisme. Le portrait sert avant tout à authentifier l’existence du personnage et à le rendre réel. Le lecteur a l’impression de faire la connaissance du personnage à tous les niveaux : physiologique, psychologique, social, moral, voire pathologique. Si le portrait marque le fait d’attribuer une importance à l’haeccéité du Moi, il se dégénère en esquisse dans les textes littéraires postmodernes comme ceux d’Amélie Nothomb, Jean Echenoz, Milan Kundera et Leslie Kaplan. L’accent est mis sur l’anéantissement et la crise d’identité du personnage. L’idée du vide intérieur se reflète sur la structure du texte à travers les blancs typographiques imprégnant le texte d’une touche minimaliste. Le lecteur est ainsi invité à prendre un rôle actif dans la genèse du personnage et du texte. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |