El reino de Murcia en el sistema económico mediterráneo de la Baja Edad Media

Autor: Martínez Carrillo, Mª de los Llanos
Rok vydání: 1994
Zdroj: Anuario de Estudios Medievales; Vol. 24 (1994); 247-273
Anuario de Estudios Medievales
Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC)
ISSN: 1988-4230
0066-5061
DOI: 10.3989/aem.1994.v24
Popis: The kingdom of Murcia, after its final incorporation to the Casti­lian crown in 1266 as well as the loss of part of its coastal territory in 1304-1305, incorporated with some difficulties to the Mediterranean activi­tes that Alfonso X had searched through the ports of Cartagena and Alican­te. During the XIV Century it was only circumstancially included into the routes of the big houses of Italian merchants, and just with the conjunction of the progressive weakness of Granada and the exporting interests of wool and seed of the big proprietors, allowed, since the end of XIV Century and with difficulties, the implantation of some houses with a certain stability, in constant relation with the sevillian market and valencian banking and crafts­manship. In a little more time than a century, five Genoese families directed the exportation of raw materials and the importation of luxury elabora­ted products as a monopoly system, that, along with the monetary policies, were the key factors of both stability and instability of the market. Le royaume de Murcie, après son incorporation définitive à la Cou­ronne de Castille en 1266 et la perte d’une partie de son territoire côtier en 1304-1305, participa avec difficulté aux activités méditerranéennes que le roi Alphonse X avait cherché à travers les ports de Carthagène et d'Alican­te. Pendant le XIVe siècle il ne fut inclus que circonstanciellement dans les routes des grandes maisons de marchands italiens, et seule la conjonction de la faiblesse progressive de Grenade et les intérêts d'exportation de laines et grains des grands propiétaires permit à partir la fin du XIVe siècle et avec des difficultés, l'implantation de quelques maisons avec un certain degré de stabilité, en une constante relation avec le marché sévillan et la banque et l'artisanat de Valence. Cinq familles génoises en un peu plus d'un siècle canalisèrent l'exportation des matières premières et l'importa­tion des produits élaborés et de luxe en régime de monopole, qui, à côté des politiques monétaires, furent les facteurs fondamentaux de la stabilité, ou de l’instabilité, du marché.
Databáze: OpenAIRE