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Objectif : La présente étude, réalisée dans les plans d’eau de la ville de Daloa (Centre Ouest de la Côte d’Ivoire), avait pour objectif principal d’avoir une meilleure connaissance de la flore aquatique envahissante dans la perspective de sa gestion efficiente.Méthodologie et résultats : La collecte des données a combiné la méthode des relevés de surface et celle dite itinérante. Après l’inventaire, l’identification proprement dite des espèces récoltées s’est faite à partir de la base de données globale des espèces envahissantes (www.issg.org/database/welcome/), de la documentation sur la flore ivoirienne et avec l’appui d’un systématicien du Centre National de Floristique de l’Université Félix Houphouët Boigny. L‘inventaire a été faite sur quatre sites suivant un échantillonnage direct. La flore des VAE recensés est constituée de dix espèces, reparties en dix familles, dix genres et deux embranchements. Il ressort que Nymphaea lotus, Cyperus articulatus, Typha domingensis et Eicchornia crassipes sont les plus dominants. Parmi toutes ces espèces, celles appartenant à l’embranchement des Angiospermes sont les plus représentées. Conclusion et application des résultats : Nymphaea lotus, Cyperus articulatus, Typha domingensis et Eicchornia crassipes sont les espèces les plus dominantes dans les plans d’eau de la ville de Daloa. La prolifération de ces espèces est favorisée par les pollutions de types agricoles et ménagers qui sont pratiquées autour des plans d’eau. Cela induit la régression de la surface des plans d’eau, la diminution des activités de pêche et la prolifération des moustiques responsables du paludisme.Mots clés : Inventaire, VAE, Daloa, Côte d’Ivoire. |
