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Jusqu’à ces dernières années, bien peu d’expérimentateurs et de théoriciens s’intéressaient aux réactions photonucléaires du fait de la difficulté d’interprétation des résultats connus. Il semble que la mise en évidence des cassures soit d’un très grand intérÊt car c’est à l’heure actuelle un des seuls moyens de montrer des niveaux d’excitation de 15 MeV environ. Il reste encore à vérifier le sens physique de ces cassures. C. Tzaea, à Saclay, réalise une expérience sur le graphite pour vérifier que les cassures correspondent bien à des niveaux d’absorption du noyau initial (26). Il est toutefois curieux de constater que les niveaux sont nettement séparés les uns des autres dans un domaine d’énergie qui devrait correspondre au domaine continu. Ceci peut s’expliquer du fait que les niveaux obtenus par reactions photonucléaires correspondent à l’absorption dipolaire des photons. Enfin, une étude plus approfondie des sections efficaces relatives (γ, n), (γ, P), (γ,α), (γ, d) ... ainsi que des répartitions angulaires des particules émises fournira des renseignements intéressants sur la structure nucléaire. |
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