Autor: |
Tamtam, Fatima, Lebot, Barbara, Eurin, Joëlle, Mercier, Fabien, Tiphagne-Larcher, Karen, Desportes, Annie, Chevreuil, Marc |
Zdroj: |
European Journal of Water Quality; 2007, Vol. 38 Issue: 2 p155-168, 14p |
Abstrakt: |
De nombreux composés d’origine anthropique sont détectés dans l’environnement, notamment dans les eaux de surface. Parmi ces molécules, les antibiotiques, bien que présents à des concentrations relativement faibles, pourraient être à l’origine d’un risque environnemental et sanitaire non négligeable. Afin d’évaluer le niveau de présence de ces composés dans l’eau de la Seine, l’étude de deux molécules, le sulfaméthoxazole (classe des sulfamides) et l’acide oxolinique (classe des quinolones) a été réalisée. Les variations de concentration observées pour les deux composés en fonction du cycle hydrologique varient de 10 à plusieurs centaines de ng/L. Les concentrations d’acide oxolinique augmentent lors des augmentations de débit de 40 à 140 ng/L, alors que celles de sulfaméthoxazole diminuent de 50 ng/L à 10 ng/L. Des mesures, effectuées à environ 100 km en aval du premier site de prélèvement au centre de Paris, ont montré que ces composés étaient présents à des concentrations du même ordre (dizaines de ng/L). Ces résultats montrent une persistance de la contamination par les antibiotiques à différentes échelles spatiales et temporelles, ainsi que la nécessité de considérer cette contamination comme un phénomène diffus et permanent malgré la demi-vie relativement courte de ces molécules. |
Databáze: |
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Externí odkaz: |
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